ma mère
ma morte
marie
de ton fantôme
écrit
j’apprends
ma transparence
Au moment où il écrivait Les Animaux ventriloques, Jean-Simon DesRochers agissait comme aidant naturel pour sa mère durant ses traitements contre un cancer qui finirait par l’emporter. Alors que la santé de celle-ci déclinait rapidement, il s’est engagé dans l’écriture d’une suite poétique qui est devenue la matière de base des poèmes inédits présentés ici.
« Le principal souvenir que je garde de cette curieuse expérience d’atelier correspond à une volonté d’écrire librement, sans complaisance, dans la recherche enfiévrée des images et du mouvement; presque une danse, une parade amoureuse de la langue, une fuite dans le poème pour adoucir l’insupportable en me permettant d’être tout ce que je pouvais, porté par un brutal désir d’émancipation. »