Une maison se dresse tout au bout du rang de la Croix. C’est l’une des premières à avoir été construites dans cette partie du Témiscouata. Elle domine le paysage de sa masse sombre. Au fil du temps, quatre femmes y ont vécu et, chaque fois, leur destin s’y est joué. Qu’y a-t-il donc dans ces vieilles pierres, dans ces poutres si douces au toucher, dans la table de bois polie portant les marques laissées par tant de mains, pour qu’elles répercutent avec un écho assourdissant les secrets qu’on aurait voulu oublier à jamais ?
Dans les années 1990, une vieille dame, Thérèse, voit surgir de son passé un homme qui viendra l’aider à se libérer d’un fardeau qu’elle porte depuis sa jeunesse. Michèle, à la faveur de la révolution sexuelle des années 1970, veut réinventer le couple et oublier la mort que quelqu’un a déposée au plus profond de son être quand elle était toute petite. Marjolaine, dans les années 1960, vient s’y réfugier après avoir quitté la vie religieuse qu’on lui a imposée, mais elle se rend compte qu’il est trop tard pour apporter la consolation à ceux qu’elle aime. Avant elles, au début du siècle, Élizabeth, de la trempe des bâtisseuses, s’était imposé une vie d’abnégation, mais sans jamais arriver à échapper à ses démons.
Quatre femmes, quatre époques, quatre destins tragiques. Katia Gagnon nous donne ici un roman sombre, aux tonalités fantastiques et au suspense haletant.
« C’est de la pure fantaisie, de la belle fantaisie. Un roman noir qui a aussi l’avantage de nous faire découvrir une région. Il y a un aspect hanté. C’est vraiment bon ! C’est très joliment écrit et très convaincant. J’ai beaucoup, beaucoup aimé. C’est très agréable.»
« En plus de nous faire revivre différentes époques, Katia Gagnon a su construire un suspense captivant, presque hypnotique, et terriblement efficace, contenant une bonne dose de fantastique. L’auteure garde les secrets de son intrigue et ne les dévoile qu’à la toute fin, surprenant ainsi les lecteurs. Un roman prenant, que l’on n’oublie pas, même après avoir tourné la toute dernière page. »
« Dans ce récit qui se déploie à rebours de 1994 jusqu’en 1934, en suivant quatre femmes de générations différentes dans le même lieu, à la manière des poupées russes, c’est toute une histoire du Québec qui se révèle en même temps qu’un suspense familial dévoilé peu à peu, avec pour thème central la maternité dans toute sa vérité. »
« Un sens de la narration et du suspense incomparable... »
« Un roman qui mélange admirablement le suspense, le drame psychologique et le récit historique. »
Nathalie Roy, Salut Bonjour
« Une écriture très efficace, d’une finesse, d’une clarté exemplaire. Merci pour ce roman. »
Valérie Gaudreau, Épilogue / CKIA Fm
« On est loin du reportage ici, car les drames humains qui nous sont présentés se nourrissent non seulement des faits, mais d’une approche proprement littéraire s’appuyant sur l’atmosphère des époques traversées, les personnages secondaires qui font contrepoids, les recoins de la maison qui font fusion avec les souvenirs. [...] Le constat est clair : le passé peut laisser planer son ombre longtemps. Mais si les ombres font trembler, c’est l’intelligence du suspense qui donne ici envie de tourner les pages et d’y repenser même une fois celles-ci refermées. »
« C’est un rythme prenant. De très beaux portraits féminins. Un roman àlire ! »