Franco - ontarien, le romancier et essayiste Daniel Poliquin a toujours été un observateur averti de la politique québécoise. On se souvient de la critique virulente du nationalisme québécois qu’il proposait dans Le Roman colonial (Boréal, 2000). On pourrait donc s’étonner de le voir signer aujourd’hui un portrait de René Lévesque, figure paternelle par excellence de ce même nationalisme.
Poliquin peint pour nous un René Lévesque extraordinairement attachant, dont les profondes qualités humaines et morales ressortent comme dans bien peu de livres écrits sur lui. Et, bien sûr, comme toujours chez Poliquin, la passion de l’histoire, avec ou sans majuscule, de même que son talent pour l’anecdote savoureuse font de ce René Lévesque une lecture inoubliable.
Ce que la presse en dit