Quatre récits composent la trame de ce roman où Gabrielle Roy poursuit – en l’approfondissant – l’exploration de sa propre condition de femme et d’écrivain qu’elle avait entreprise dans Rue Deschambault. Christine, cette fois, découvre les grands mystères de l’existence et de la création : le passage et l’éternité du temps, la suite des générations et des âges de la vie, les risques de l’errance, la dure nécessité de rompre si l’on veut accomplir son destin. Exaltantes ou déchirantes, ces découvertes se font pourtant à travers les expériences les plus familières, comme une randonnée en voiture à travers la plaine du Manitoba.
La première édition de La Route d’Altamont a été publiée à Montréal en 1966 et à Paris en 1967. La traduction anglaise a paru à Toronto et à New York en 1966.