Aux premiers jours du printemps 2000, André Carpentier entreprend ce qu’il appelle ses « flâneries en ruelles montréalaises ». Loin d’être un guide touristique, ce livre mêle littérature et réflexion d’admirable manière.
Second volet des Fragments nomades – le premier racontait un voyage au Tibet (
Mendiant de l’infini, Boréal, 2002) –, ces fragments ont été écrits durant trois ans et en toutes saisons. André Carpentier nous transmet magnifiquement sa fascination pour ces ruelles, son « promenoir », lieu de spontanéité et d’improvisation. Montréal en dissimulerait quelque 475 kilomètres !
Enfant élevé à la très montréalaise formule du « va donc jouer dans la ruelle ! », Carpentier nous entraîne dans ses errances, celles des pas et celles de l’esprit. Les fragments proposés ici peuvent se lire par bribes et par secousses, laissant le lecteur libre de son parcours, ébloui le plus souvent par la grâce de l’écriture.
Et peut-être dorénavant déambulerez-vous à votre tour plutôt côté ruelle.
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