Lise Tremblay brosse un tableau du Québec rural d’après la Révolution tranquille, un Québec en pleine effervescence, où de nouvelles valeurs font leur chemin mais où la tradition s’accroche encore. Fine observatrice de l’humain, l’auteur de La Héronnière fait revivre ces années à travers le regard d’une fillette qui sera une adolescente avant la fin de l’été.
C’est du grand art […]. Jamais l’écriture de Lise Tremblay ne nous a paru aussi sobre, minimaliste, épurée. Et concrète. Jamais le regard lucide, et ironique, qu’elle pose sur le monde de livre en livre ne nous a paru aussi authentique […]. On en vient à penser que La Sœur de Judith pourrait être le livre fondateur de Lise Tremblay.
Danielle Laurin, Le Devoir
Ce que la presse en dit
« Ce que ce livre-là a de magique? L'écriture tout simplement. La magie de l'écriture. Vous n'y verrez rien, c'est voulu, c'est précisément à cela que sert la magie: à cacher le travail d'écriture, l'effort d'écriture. C'est une petite fille qui parle, sans une fausse note, sans une pirouette inutile, qui parle avec des mots de Chicoutimi-Nord, des mots de 1960, des mots comme on en trouve dans le Écho-Vedettes qu'elle feuillette et dans les chansons de Bruce et les Sultans qu'elle écoute. La magie, c'est que cela soit devenu de la littérature. »
Pierre Foglia, La Presse