Selon plusieurs, la mort d’André Belleau, en septembre 1986, avait quelque chose de catastrophique pour la littérature et la pensée au Québec. Avec elle se taisait l’une des voix les plus justes et les plus écoutées de notre milieu, et disparaissait l’une des grandes figures d’intellectuel qu’il nous a été donné de connaître.
Afin que se conservent un peu cette voix et cette figure, le présent ouvrage rassemble une trentaine d’essais écrits entre 1963 et 1985, qui donnent une idée de ce qu’a été et de ce que continue d’être pour ses lecteurs l’esprit d’André Belleau.
Rigueur et souplesse, gravité et fantaisie, ironie et détermination tout à la fois, cet esprit profondément libre et « dialogique » ne se manifeste que par le mouvement, la recherche, c’est-à-dire une circulation incessante et passionnée parmi le monde des idées et des théories comme dans l’univers des signes, des formes, des langages et des paroles au milieu desquels nous vivons.
Les essais se présentent en quatre parties : Paysages, Voix, Débats et Codes, que complète un épilogue en forme de conversation intérieure, qui est l’un des tout derniers écrits d’André Belleau et qui donne son titre au recueil.
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