Dans la tente de prospecteur dressée derrière la maison, à l’orée de la Massawippi, en Estrie, sous les pruches menacées par les haies de cèdres et les tondeuses à gazon, Guillaume sait ce qu’il va faire de sa sabbatique : il racontera des histoires aux enfants. Il leur dira le nom de ses anciens élèves de Kuujjuaq, leur décrira les levers de lune sur la Koksoak.
Koksoak ! Koksoak ! On dirait le cri du corbeau. Ainsi se nomme le fleuve qui traverse Kuujjuaq. C’est là que Guillaume a décroché son premier emploi de professeur. D’abord, il a survolé un pays qu’il croyait aimer mais dont il ignorait tout. Puis il y a eu ces douze adolescents, capuchons sur la tête, qui le fixaient en silence. Ce n’est qu’après que sont venus les expéditions de chasse upriver, où le caribou se fait de plus en plus rare, et, au beau milieu de la nuit, le match de hockey le plus âprement disputé qu’il ait jamais joué.
Jean-François Létourneau signe ici un premier roman qui célèbre ce monde vivant et ce territoire que nous voudrions transmettre, intacts, dans toute leur splendeur, à celles et ceux qui viendront après nous.
« Tout est magnifiquement raconté, avec poésie et grand sens de l’évocation. Le peuple qu’il a découvert et qu’il dépeint traverse les jours avec humour. Tout le temps. »
« Un beau, beau roman. »
« Un magnifique premier roman. Un très beau périple poétique. Une écriture très maîtrisée.»
«C’est un livre absolument magnifique. Un livre à la rencontre de l’autre.»