Bérénice, surnommée Tête heureuse, n’a jamais rien fait comme tout le monde. Elle s’est mariée avec l’homme qu’elle aimait, en dépit de la désapprobation de sa famille. Si elle a été une épouse et une mère dévouée, conformément au modèle qui régissait le comportement des femmes à son époque, c’est sans jamais se défaire de la fantaisie qui marque chacun de ses gestes d’une poésie bien personnelle. Depuis que son mari est mort, elle révèle de plus en plus sa nature originale, excentrique. Elle s’est construit une maison tout droit sortie d’un conte de fée, elle s’est mise à se promener toute seule, la nuit, sous la lune. Elle a même appris à manier Internet et envoie des courriels sans majuscules ni ponctuation à ses enfants médusés.
Le jour où elle disparaît tout à fait, son fils aîné commence à trouver qu’elle pousse un peu loin l’originalité. Faut-il s’inquiéter? Ou faut-il n’y voir qu’une autre manifestation de la liberté qu’elle s’octroie désormais? Heureusement, les courriels recommencent à arriver, mais cette fois-ci ils invitent le fils à se lancer dans un mystérieux jeu de pistes, qui l’amène à remonter le cours de son enfance. Ce qu’elle lui promet, en bout de course, c’est de lui révéler un secret qui transformera irrémédiablement l’image qu’il se faisait de sa famille.
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critique de Réginald Martel de La Presse Lire l'article du journal
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