Votre mari meurt à table, votre adolescent décède d’un accident de la route, votre épouse est emportée par un cancer, votre fillette meurt à cinq ans : voilà des deuils à affronter et, si vous êtes écrivain, vous aurez, fiction mise à part, à vivre ce futur avorté pour vous qui demeurez. Maïté Snauwaert regroupe des voix d’hommes et de femmes de lettres qui – dans le sillage du Journal de deuil de Barthes – ont choisi de faire entendre le choc brutal de la perte d’un être aimé. Tous se refusent à la vieille élégie consolatrice pour une confrontation brusque avec ce moment de la mort, ses minutes et l’après ; le deuil, étape ultime de l’amour, son dernier âge.
Ce que la presse en dit
« L’essai en entier est d’une intelligence redoutable, c’est d’une érudition étincelante. Il faut dire que l’essayiste est particulièrement brillante! »
« Cet essai jette un regard fort intéressant sur la manière dont notre société vit le deuil, et ce, en regard de textes littéraires de notre époque. […] Un ouvrage vraiment en douceur et qui nous apprend énormément de choses sur le deuil, sur l’amour. »