C’est une histoire de trou dans le cœur, un trou de la grosseur d’un dix cents et qui fera mourir Vautour à vingt-sept ans. C’est une ode de l’écrivain-narrateur Mistral à son ami disparu. C’est une tentative pour redonner la vie à ce Vautour qui plane maintenant au-dessus de nos têtes. Mais ce roman parle surtout de l’Amérique, de celle qui se raconte bien des histoires mais qui n’y croit pas toujours.
« Je crois que nous assistons en ce moment à une mutation littéraire de première importance chez les moins de trente ans. Le personnage de Vautour, qui est tout en même temps un Christ, un mutant, un prince fatigué et décadent qui vit dans son empire de pacotille, en est, et en sera, un des exemples les plus frappants et, sans doute, le plus bouleversant, car il arrive comme une foudre, sans qu’on l’attende. Christian Mistral vient d’en fixer le type avec un pathos unique. »
Jean Basile,
Le Devoir
« On pense à Kerouac, mais un jour on pensera à Mistral. »
Robert Lévesque,
Le Devoir
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