Le protagoniste de ce roman se nomme Benoît Côté. Il est banquier, coordonnateur des clients en Europe de l’Est, surtout en Russie, à la HSBCQ. Il est l’exemple parfait de ces Québécois quarantenaires, affairistes, ambitieux, hédonistes, comme il y en a tant depuis que la nouvelle république est devenue un paradis fiscal.
C’est entre deux red-eyes Montréal–Saint-Pétersbourg qu’il croise par hasard Mathieu Rancourt, ancien compagnon d’études qu’il n’a pas revu depuis ses vingt ans. Mathieu est président d’une organisation confidentielle, la Société d’histoire du Québec, et il fait à Benoît une proposition étonnante. Écrirait-il, pour la feuille de chou de la société, un texte autour de la question suivante : que serait devenu le Québec si, par un accident de l’histoire tout à fait improbable, le Non l’avait emporté en 1995 ?
Benoît osera-t-il accepter ? Une telle entreprise ne risque-t-elle pas de faire ressurgir des souvenirs qu’il préfère oublier ?
Avec cette histoire du Québec devenu pays, Benoît Côté, le vrai, prend un malin plaisir à nous inventer une existence parallèle. Mais si ce n’était qu’un prétexte pour examiner en profondeur notre fidélité à nos idéaux, à nos projets de vie, à nos engagements ? L’héritage reçu des générations passées a-t-il fait de nous ce que nous sommes ? Qui serions-nous si la vie avait été différente ?
Ce que la presse en dit
« C’est fascinant parce qu’on s’est tous posés cette question-là : qu’est-ce que ce serait la République du Québec ? C’est à ces nombreuses questions que Benoît Côté tente de répondre. C’est extrêmement réjouissant, dans le ton, dans la manière de raconter, car il y a beaucoup d’ironie. J’ai adoré. Je me suis roulé là-dedans comme un petit cochon dans la boue. »
René Homier-Roy,
Culture club (Ici Première)
« Un roman humoristique, plein de rebondissements et de personnages hauts en couleur. » Paul-François Sylvestre,
J’ai pour mon lire
« humoristique et trépidant » Odile Tremblay,
Le Devoir