Avec son sens de l’humour et sa capacité de donner vie à des personnages truculents dans des situations rocambolesques, Pierre Breton confirme son originalité dans les lettres québécoises. Dans les lettres françaises, Breton aurait été l’héritier d’Alphonse Daudet (Tartarin de Tarascon) et de Pierre Daninos (Les Carnets du major Thompson).
L’histoire débute en février 1868, quand le jeune Séverin Lachapelle, voleur de son état, choisit de cambrioler le Saint James Club, situé dans la rue Dorchester. C’est dans les salons de ce club privé, fondé dix ans avant l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, que les riches marchands anglais avaient fêté la naissance du Dominion du Canada le 1er juillet précédent. Le vol de l’argenterie du club n’était pas un mince larcin : il mettait en jeu la crédibilité du terrifiant chef de la police de Montréal, Fred A. Penton.
À la même époque, un autre « bandit », Giuseppe Garibaldi, voulant unifier l’Italie, tentait de marcher sur Rome pour soumettre par les armes les États pontificaux récalcitrants. Ne reculant devant aucun sacrifice, l’Église catholique romaine de la province de Québec, émue des dangers qui menaçaient le Vatican, décidait de lever un bataillon de zouaves pontificaux pour aller défendre Pie IX.
Les hasards de l’Histoire allaient-ils permettre à Lachapelle d’échapper à la force constabulaire de Montréal ? Et si l’aventurier sans scrupules, trompant la perspicacité de Mgr Ignace Bourget, réussissait à endosser le costume exotique des zouaves pontificaux ? Nous verrons comment, tout en poursuivant sa vie de débauche et de rapine dans la ville sainte, Séverin Lachapelle a aidé les zouaves canadiens-français à se couvrir de gloire. Mais quel avenir attendait le héros après le retour triomphal de son régiment pontifical à Montréal ?
« Des détours historiques, des considérations politiques et une bonne dose de fantaisie habitent ce récit unique. » Blogue Ton barbier, guide urbain
« Un deuxième roman aussi captivant qu’amusant. L’art de Breton, c’est de marcher sur la fine ligne qui sépare le surprenant de l’incroyable. »
Mario Cloutier, La Presse
« On multiplie ici par trois les raisons de rire à gorge déployée. » Karine Vilder, Magazine Véro
« Un roman fripon et irrespectueux qui, à une autre époque, aurait certainement été proscrit. » Martine Desjardins, L'Actualité Mai 2017
« Tout comme dans son premier roman, on découvre dans ce deuxième opus des personnages truculents qui ne respectent pas toutes les règles établies, mais qui ont quand même bon cœur puisque leurs rapines auront aussi pour effet d’aider des gens délaissés et démunis. »
André Boutin, Beauce Média
« Une histoire jouissive, avec un petit et un grand h. Un roman d’aventures à l’image de ceux qui étaient populaires au XIXe siècle, avec un héros affrontant mille péripéties. »
Caroline Jarry, Le Devoir
« Quelle joyeuse lecture ! Ce 2e roman de Pierre Breton nous enivre de plaisir. Un amalgame formidable de personnages savoureux et irréels. Un vrai roman d'aventure, où tout ce qui est impossible, peut arriver. » Claude Saucier, Facebook
« Le style de l'auteur est vivant, riche, original et savoureux. Le récit nous tient en haleine du début à la fin. La recherche documentaire effectuée est aussi très impressionnante. Enfin, ce qui nous accroche particulièrement dans ce roman historique, c'est l'humour particulier d'une subtile finesse de l'auteur. C'est un véritable plaisir que de lire les péripéties de ce zouave québécois en terre italienne. »
François Gosselin, Lévis,
Le Soleil (Suggestion du club de lectures)
« Des péripéties invraisemblables qu’on finit par croire. C’est captivant, léger, avec un grand sens du récit. »
Suzanne Dion,
CFID