Askia drives through the streets of Paris in his taxi. One night, he picks up a young woman, Olia, who claims that she recognizes in his face the features of a man she once photographed. What if that man were his father, Sidi Ben Sylla? The father who migrated to northern latitudes long before Askia did so. The father he dreamed of when he was a child; the father whom he aches to meet. With Olia’s help, he attempts to retrace Sidi’s journey, which is as fleeting as a shadow.
Drifting night after night, Askia is only playing out his family’s curse. For a long time, his family was on the road: From Nioro, in the Sahel desert, driven out by drought, by hunger, travelling the roads under the suspicious gaze of villagers who did not want to see those dirty feet stopping for too long.
As for so many people condemned to a life of roaming, Askia’s journey comes to a brutal conclusion, but not before changing him utterly, not before taking him to that city in the south and to his violent past. To a time when his taxi was used to wreak death in Three Hills.
“Some are wet, just barely escaping from the sea; others have dirty feet because they flee, treading upon the earth in search of refuge, a land where they can rebuild their lives. Edem, haunted by a character whose taxi was used to lead those about to be executed to their final destination, has recreated a world where – beyond the facts and the recent history of his country, Togo – we find characters who belong to the world of pain. Whether they are in Africa or Europe, these cursed souls roam under the novelist’s complicit gaze. This novel, whose scope is universal, concerns us all.” – Tahar Ben Jelloun
Autres informations
Ce que la presse en dit
« Le récit - il n'y a pas d'intrigue - est rondement et intelligemment mené. »
Hans-Jürgen Greif -
Entre les lignes
« À sa manière poétique et dure, Edem Awumey tient à rappeler au lecteur que l'habit ne fait pas toujours le moine. »
Valérie Lessard -
Le Droit
« Avec une belle maîtrise de l'art romanesque, Edem Awumey superpose les histoires, déroule son récit qui peut se lire à plusieurs niveaux. »
J-C P. -
Livres Hebdo
« Superbe chant de l'errance et de l'exil qui a figuré sur la première liste du Goncourt 2009. »
Florence Meney -
Le Libraire
« Distance ! C'est certainement le mot-clé du roman. L'univers d'Awumey est complexe. Il peut être aliénant. C'est un roman impressionniste, déboussolant, volontairement décousu. »
Christophe Bergeron -
Voir
« L'intrigue est soutenue. La langue est raffinée, le style est plein d'évocations, le vocabulaire est riche et précis. Dans un écrin somptueux, Awumey nous livre la vie difficile d'un Africain exilé à Paris et qui n'est pas encore arrivé à bon port. »
Club des irrésistibles - Bibliothèques de Montréal
« C’est un livre sur l’errance, sur l’identité, sur les traces qu’on laisse. Un livre que j’ai adoré. Mystérieux, et chargé de sens. » Manon Trépanier - Radio-Canada 95,1 FM
« Pour nous, c’est le roman de la rentrée. C’est un véritable écrivain qu’il faut connaître et son livre ne vous laissera pas indifférent. Un écrivain qui nous a séduits. Quelle maturité d’écriture dans ce roman. Un livre assez dense, une écriture particulière. Un livre séduisant. » François Bugingo – Radio-Canada/ Vous m’en lirez tant
« C’est excellemment bien écrit. C’est un auteur à découvrir! » Anne Michaud/ Carl Bernier – Radio-Canada Ottawa/ Bernier et cie