« Je suis d’une famille de chasseurs, d’embusqués, de poseurs de pièges. On me faisait marcher en avant, à grandes enjambées briseuses de souches et de silence, pour faire sortir le lièvre de sa cachette, s’envoler la perdrix du bouleau, se rapprocher le gibier des fusils. Je n’étais pas tireur, mais “ vacarmeur ”, celui qui n’aperçoit pas la bête qu’il traque, mais la cherche, la devine dans les limbes de la fardoche. « Je n’ai pas choisi : traqueur je fus, traqueur je suis resté. Je marche sans cesse sur des sentiers de traverse, à l’affût, attentif, inquiet et espérant. » R. L.
Ce que la presse en dit
« Un livre de chevet où l'on replonge pour la puissance d'une pensée qui nous a frappés, pour la musique des mots, l'exaltation d'une invitation à vivre encore plus forte. »
Anne Normand - La Voix de l'est
« Dans un style qui paraît épuré, moins lyrique, Robert Lalonde fait revivre un passé disparu, retrouvant des dizaines d'expressions imagées correspondant parfois à de drôles de croyances. Gommage aux mots, à l'amitié, au temps, aux rêves de l'enfance. »
Raymond Bertin - Voir
« Cet art de vivre auquel Robert Lalonde convie le lecteur, cette discipline du regardeur, du senteur, de celui qui se coule « dans l'ardente familiarité des êtres et des choses» donne lieu à un authentique plaisir de lecture. »
Virginie Rompré - Québec Français
« L'auteur faut participer la littérature à une célébration en même temps païenne et sacrée du monde et de la nature. »
La Tribune