Né à Montréal en 1958, Bruno Hébert a suivi en 1979 des cours en études françaises à l'Université de Montréal avant d'étudier de 1989 à 1991 en art dramatique à l'École Florent, à Paris. Comédien, il a joué au cinéma, à la télévision et au théâtre, notamment dans les pièces Fool for love, Les Liaisons dangereuses et La Mort de Danton. Bruno Hébert est aussi scénariste et dialoguiste au cinéma, à la télévision, au théâtre et à la radio.
Presse
À propos de C’est pas moi, je le jure !
On a peine à croire que C’est pas moi, je le jure ! est un premier roman, tant la langue est sûre, agile, l’action bien conduite, les personnages convaincants. Bruno Hébert ne l’a pas écrit à la sortie du cégep. Il a lu, il a vécu. C’est pas moi, je le jure! n’est pas seulement un remarquable premier roman, c’est un des meilleurs romans de la saison.
Gilles Marcotte, L’Actualité
L’humour fait en sorte que le livre est particulièrement agréable à lire. Même s’il évoque des drames qui sont loin d’être drôles, le ton reste approprié, ne sombre jamais dans la complainte ou le mélo. La naïveté et la spontanéité de l’enfant constituent peut-être le plus efficace des fils conducteurs.
Martin Francœur, Le Nouvelliste
L’auteur nous offre un regard d’une grande lucidité sur l’inextricable tissus d’angoisses et d’incompréhensions qui peut voiler une jeune conscience. Ce point de vue, tout en étant, suffisamment éloigné, situe en même temps le lecteur au cœur de l’insondable. Ainsi l’oscillation entre la détresse et l’émerveillement se traduit sans heurts ni artifices. D’ailleurs, l’écriture est marquée par la rencontre de la surprise et de l’effroi : «des larmes coulaient tranquillement sur ses joues, régulières et constantes comme de l’eau d’érable à la fin de l’hiver» (p. 35), mais aussi par l’expression d’un étonnement accablant : «Ce matin-là, le bleu du ciel ressemblait à de l’acier. On avait l’impression qu’il aurait suffi de tendre le bras pour en détacher un morceau» (p. 103). Or, malgré la gravité que portent les mots, la magie de l’imagination ajoute au texte le privilège du rêve.
Mélanie Cunningham, Québec Français
C’est pas moi, je le jure!, le premier roman de Bruno Hébert étonne par sa fraîcheur et sa verve, par sa vision du monde de l’enfance, par son imaginaire débridé. À trente neuf ans, soit l’âge qu’aurait aujourd’hui son petit héros, l’auteur est manifestement resté très près de ses premières années. Il y a dans son roman une authentique saveur d’enfance, un regard émerveillé et curieux, une soif de vivre à toute allure.
Marie-Claude fortin, Voir
À propos de Alice court avec René
Alice court avec René est le titre du deuxième roman de Bruno Hébert, mais c’est aussi la première phrase de la première leçon de grammaire de la cinquième année de l’école primaire. C’est la classe de Léon Doré. Il n’aime pas l’école. Il n’y a rien appris en quatre ans et il y tient le rôle peu enviable de souffre douleur du trio infernal : Thibeault, Lefebvre et Raton. Dans ce monde où tout lui semble hostile, une seule porte de sortie. Ce qui lui reste à faire , c’est la prendre et disparaître : « Plus j’évite les contacts et moins j’existe. L’idéal serait l’évaporation définitive et totale.» Mais, au bord du désespoir, Léon fait la rencontre de Flash, un motard, trafiquant, mais aussi homme d’affaire et de fer, avec qui on peut s’arranger. Le soleil brille un temps, puis l’orage reprend. Pour quelqu’un qui n’a retenu qu’une règle de grammère, il écrit drôlement bien, Léon. Presque chaque phrase de ce récit à la première personne réserve au lecteurs des surprises agréables. Les images sont nouvelles sans pasaître recherchées, chaque mot tombant bien à sa place. Cela ne sent jamais le procédé ni la fausse naïveté.
Lettres Canadiennes
Par sa simplicité, sa linéarité, ses accents de «faits vécus», Alice court avec René est un récit qui touchera profondément les lecteurs qui n’ont pas oublié leurs grosses peines d’enfant. Bruno Hébert y a mis une sensibilité vraiment très fine, un humour tendre, une pointe de tristesse, et une profonde compréhension de la réalité de ces enfants qu’on appellerait, aujourd’hui, des rejects.
Marie-Claude fortin, Voir
Écrit avec les mots de l’enfance, c’est un roman d’apprentissage à la fois drôle et émouvant, où l’on retrouvera l’intelligence sensible et la tendre ironie de Bruno Hébert.
Marie-Claude Fortin, Magazine Les Ailes
On rit dès le prologue de Alice court avec René – dont le titre rappellera bien des souvenirs à toute une génération – et le livre, même fermé, vous laisse dans une humeur agréable.
Osé Kamga, Ici
Lui même adepte des périples autour du monde, c’est à un voyage intérieur que nous convie Bruno Hébert dans son œuvre. Une introspection dans le monde de l’enfance, où le merveilleux côtoie l’inquiétant et où le désarroi confine parfois à la pathologie. Un univers hybride et unique qui, assurément, a révélé un nouvel iconoclaste.
Gilles Abel, Impact Campus