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Rachel Leclerc

Rachel Leclerc

Romancière et poète, dernière d’une famille de sept enfants, Rachel Leclerc a passé sa petite enfance dans la baie des Chaleurs, en Gaspésie, où son père était copropriétaire d’une carrière de pierre à chaux, héritage du grand-père. Elle quitte son village en 1963, après le décès de sa mère, et connaîtra alors de nombreux déménagements.

Elle entreprend des études de lettres à Rimouski avant de s’installer à Montréal en 1979. En 1983,elle effectue son premier voyage à Paris et séjourne chez le poète Eugène Guillevic. En 1984, elle obtient une maîtrise en études littéraires à l’Université du Québec à Montréal et elle écrit, encouragée par l’auteur Michel Beaulieu, son premier livre de poèmes, Fugues. Avec les recueils publiés par la suite (mentionnons Les Vies frontalières, Rabatteurs d’étoiles, Je ne vous attendais pas, L’Ourse, Demains), elle s’impose comme l’une des grandes poètes de sa génération et reçoit des récompenses importantes : prix Émile-Nelligan, prix Alain-Grandbois, prix Jovette-Bernier, prix littéraires Radio-Canada, Prix du Festival de la poésie de Montréal.

En 2006, elle est présente au Festival de poésie de Namur. En 1987 et en 2007, elle est invitée au Marché de la poésie, à Paris.

En 1992, Rachel Leclerc passe deux semaines à Prague, un voyage qui lui inspirera, douze ans plus tard, le roman Visions volées. Mais c’est en 1995 qu’elle publie son premier roman, Noces de sable, pour lequel la critique salue l’arrivée d’un nouveau talent romanesque. En France, elle reçoit alors le prix Henri-Queffélec et, ex aequo, celui du Festival du premier roman de Chambéry.

Par la suite, elle effectue une tournée de lectures en France et en Belgique avec un groupe d’auteurs européens. Rachel Leclerc signera d’autres romans, tous acclamés par la critique québécoise et finalistes à de nombreux prix : Ruelle Océan (2001), Visions volées (2004), La Patience des fantômes (2011), Le Chien d’ombre (2013).

En 2007, elle occupe le poste d’écrivaine en résidence à l’Université du Québec à Montréal ainsi qu’au Camp littéraire Félix, puis elle commence à collaborer au magazine Lettres Québécoises comme critique de poésie.

En 2011, elle est l’invitée du Québec au salon Le Livre sur les quais, à Morges, en Suisse.

En 2016, une amie lui propose de s’installer dans un pavillon sur son domaine en Gaspésie, au-dessus de la mer. Après trente-sept années passées à Montréal, c’est là que Rachel Leclerc poursuit ses projets d’écriture.

 

Presse


À propos de Visions volées

La romancière s’acharne à dire «l’histoire sans fin des êtres de passage». Elle y réussit magnifiquement. Vision volées n’est pas un roman facile, c’est un grand roman.
Réginald Martel, La Presse

C’est un livre magnifique, peut-être sans faille, qui emporte ailleurs comme au plus profond de soi. Construit avec un savoir-faire d’orfèvre du langage, où la poésie éclate au détour de chaque phrase, subtile ou éclatante, limpide, généreuse et retenue.
Poète et romancière, Rachel Leclerc incarne une démarche d’écriture sensible et exigeante.
Christian Desmeules, Le Devoir
 
À propos de Ruelle Océan

C’est très maîtrisé, très bien écrit, et surtout, c’est une magnifique histoire, très bien ramassée et c’est un deuxième roman qui à mon avis est vraiment impressionnant, marquant. Je crois que Rachel Leclerc, si elle continue au roman, va nous donner de très belles œuvres.
Robert Lévesque, Radio-Canada / Un dimanche à la radio

Une très grande poésie et une imagination vraiment très personnelle à Rachelle Leclerc, mais elle évoque aussi quelque part, et je le dis sous toute réserve, mais parce que c’est intédiable, Anne hébert. C’est d’une grande écriture !
Pascale Navarro, Radio-Canada / Indicatif présent

Un autre roman magnifique. Elle a une écriture limpide, harmonieuse et avec une économie qui vient probablement de sa fréquentation de la poésie. […] Ce qui est beau dans ce roman, c’est qu’on sent que l’auteur de s’exclut pas de la misère humaine, il y a comme une humilité dans l’écriture qui est vraiment touchante. […] C’est vraiment, vraiment beau !
D. Kimm Télé-Québec / Cent titres

Rachel Leclerc nous amène si habilement et si simplement dans son univers que nous en devenons dociles lecteurs et l’auteure ne nous déçoit point.
Josée Plourde, Ici

Un roman, poli comme une œuvre d’art, ciselé comme un bijou.
Caroline Montpetit, Le Devoir

À propos de Noces de sable

Ce que Rachel  Leclerc réussit avec ce premier roman c’est une fusion unique, rarissime, de l’histoire et de la poésie. Il y a un senti dans cette écriture, une façon de dire les choses, de donner des yeux neufs qui est remarquable. Rachel Leclerc vous dévoilera des pans de notre histoire gaspésienne comme vous ne l’avez jamais vue.
Jean Fugère, Radio-Canada / Sous la couverture

Excellente, l’histoire : riches, les personnages, et le rythme narratif : envoûtant.
Jacques Allard, Le Devoir

Noces de sable, le premier roman de Rachel Leclerc (que l’on connaissait jusqu’ici pour sa poésie) est un livre précieux. Un de ces livres qu’on est heureux d’avoir lus, qu’on est heureux de faire découvrir.
Sonia Safarti, L’Essentiel

Alors même qu’elle aborde plusieurs genres – historique et sociologique - , Rachel Leclerc parvient à construire un récit d’une parfaite unité. Une telle maîtrise d’écriture pour un premier roman, c’est l’annonce d’un beau talent.
Le Monde

Un livre majeur, l’auteur la plus prometteuse des dix dernières années. Il y a un regard tellement lucide, tellement puissant. Les mots sont des coups de poing qui assomment. Une force d’évocation qui m’a boulversé de la première à la dernière page.
Luc Cyr, Télé-Québec / Téléservice

À propos de Les Vies frontalières

[…] Chez Rachel Leclerc, le ton parfois impérieux, excessif, ne verse jamais dans l’élocution ; il est soutenu par l’enthousiasme d’une passion pour cette «fulgurance des vivants» (p. 46) que précise le champ sémantique du soleil et de l’éclat, du chatoiement et de l’éblouissement : «Il me reste à vivre l’ultime / éblouissement du cœur / mène-moi vers l’antique rivage / et puis abandonne / abandonne-moi dans l’excès» (p.22). Quand elle s’apaise, la voix s’adonne à une lente récitation intérieure où le monde défile, illuminé. Alors, d’être au cœur des choses, dans la sereine contemplation de leur successif étalement, suffit à cette poésie qui sait assortir à la concentration grave, la tranquille fascination : « Nous sommes aussi cela : la destinée des choses concrètes, le pourrissement au cœur de la pomme, le défilé des satellites entre les étoiles, le songe soutenu des massifs au déclin du jour» (p.61). Simple et juste nomenclature pour rappeler la «tendre indifférence du monde», là où père et mère sont définitivement réconciliés.
Paul Chanel Malenfant, Voix et images 

Rachel Leclerc écrit entre l’ascèse et la démesure. Savoir embrasser les du temps dans un double regard antithétique, celui de l’amoureuse et celui de l’enfant désespérée, me paraît le trait le plus original de son troisième recueil, Les Vies frontalières. Au demeurant, si le premier matériau de cette écriture est le vécu, et si l’autobiographie y est omniprésente, la clarté classique de la langue excelle paradoxalement à répandre sur l’ensemble une impression de plénitude, de mystère et de perfection poétique.
Jacqueline Felx, Lettres québécoises


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