À travers des récits entremêlés de réflexions, Maïté Snauwaert cherche à montrer ce qui, en l’animal, chaque fois la bouleverse. En quoi il est tantôt le messager, tantôt le passager d’une vulnérabilité qui la traverse. Comment, dans l’enfance, il a forgé les premières peines. Il est question de Laïka la chienne de l’espace, de Victor et de la voix de son maître, de chats noirs et de fantômes, de cavaliers enterrés avec leurs chevaux, d’une éléphante pendue pour meurtre, de lapins du matin et de moutons du soir. Une éphéméride des joies que procurent les bêtes, derniers émissaires de l’étrangeté du monde.