Florence n’aime pas les écrivains, ces êtres névrosés, et encore moins leurs livres, ces choses corpulentes qui ne sont même pas vraies. Florence, par contre, aime Zéno, et Zéno, lui, aime Pierre Laliberté, ce romancier mythique dont personne n’a jamais aperçu le visage. Et c’est à cause de Zéno que Florence découvre un jour que Pierre Laliberté lui a volé la phrase la plus précieuse qu’on lui ait jamais dite. La voilà donc sur une piste pouvant la mener à cet imposteur qui pille la vie des autres pour construire ses livres.
Dans ce roman mené à la manière d’un polar, Monique Proulx rend un superbe hommage à la littérature et à ceux qui la font.
« Il y a cette ardeur aérienne dans l’écriture de Monique Proulx, comme si l’ironie était le sentiment le plus bouleversant qui soit ». Mathieu Lindon, Libération
« Un livre époustouflant, peuplé de personnages haut en couleur qui tient autant de l’hommage à Ducharme que du « polar existentiel » de Paul Auster ». Stanley Péan, La Presse