La table est déjà mise pour deux personnes. Au fond, le lit est défait. Les draps léopard se mêlent à une couverture de fourrure. On dirait Le Gibier de Courbet, les mêmes couleurs fauves, le même éclairage trouble. Une atmosphère de chasse à courre. Je veux dire le festin, après, quand les hôtes mangent les faisans plumés de toutes les couleurs. Avec galanterie, Hugo tire une chaise et me prie de m’asseoir. Il me sert un vin corsé et met des mazurkas de Chopin jouées par Arturo Michelangeli. Ça change tout et j’oublie le reste de la basse-cour.
Au fil de rencontres étonnantes, Adèle, la narratrice de chacune de ces nouvelles, nous livre ses observations acidulées sur l’amour, la solitude, la déception. Sujets graves abordés avec une ironie pleine de tendresse.
Le grain de sel de la lucidité, peut-être.
Ce que la presse en dit
« Louise Desjardins sait manier la drôlerie avec doigté et prendre la vie avec un grain de sel. »
Sranley Péan - La Presse
« Sous la plume de Louise Desjardins [les] personnages ne sont plus pathétiques, ils sont humains, trop humains, et par là, sinon attachants, à tout le moins fascinants. »
Marie-Claude Fortin - Voir
« Étonnant et délicieux, à savourer d'un seul trait, Coeurs braisés, le nouveau livre de Louise Desjardins, permet à l'auteur d'éviter les carcans. »
Renée Labonne - Écho