Mil huit cent trente-deux. Un ouragan vient de ravager l’île antillaise de la Barbade. Dans les décombres, on découvre les restes de Ferdinand Paléologue, descendant du dernier empereur de Constantinople, émigré cent cinquante ans plus tôt. Thomas Evangelios, Grec de Constantinople exilé à Londres, est envoyé pour enquêter. Mais la Barbade en 1832 est une poudrière : Londres s’apprête à y abolir l’esclavage et, Noirs autant que Blancs, tous craignent l’explosion.
« Écrite par un homme de science et de culture —et d’écriture donc ! —, Le Collier d’Hurracan est une œuvre d’une belle densité, d’une profondeur qui ose aller aux sources des mythes et aux replis les plus sordides de la bonne conscience. Une œuvre qui éblouit, certes, mais qui dérange tout autant. Certainement un des grands textes de la saison qui s’achève. » Réginald Martel, La Presse