«C’était la deuxième fois qu’elle laissait tout derrière elle. La première fois, c’était exactement comme dans la chanson des Beatles – elle avait posé un mot sur la table et s’était faufilée hors de la maison à cinq heures du matin pour retrouver Clark sur le parking de l’église, au bout de la rue. Elle fredonnait d’ailleurs cette chanson dans la camionnette qui accélérait en vrombissant. She’s leaving home, bye bye.»
En huit nouvelles, Alice Munro met en scène ces vies bouleversées. Avec légèreté, avec férocité, elle traque les marques laissées sur les visages par le temps, les occasions perdues, les petits arrangements que l’on croyait provisoires.
« Quand on parle d’Alice Munro, même les superlatifs nous manquent. Il ne nous reste qu’une gratitude incrédule pour le privilège de pouvoir lire un tel auteur. »The Gazette
« Alice Munro a créé des histoires qui illuminent des vies entières en quelquespages seulement. »The New York Times
« Vous n'en pouvez plus de ces horizons étriqués? Vous rêvez de prendre la clé des champs ou la poudre d'escampette? Lisez Munro... Vous voulez changer de vie, déchirer le rideau qui bouche le paysage, vous fausser compagnie? Encore une fois, lisez Munro...» Le Monde
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Ce que la presse en dit
« Alice Munro a le talent de peindre des paysages intérieurs qui vont au-delà de ses mises en scène parfois tranquilles. »
David Homel - La Presse
« Elle a un sens de l'observation, du détail qui est tellement fascinant. Si on cherche un Tchkov canadien, c'est Alice Munro. Elle a cette empathie pour les personnages, une façon de les saisis dans leur intimité. Elle fait ça de façon magistrale ! »
Robert Lévesque - Radio-Canada / Christiane Charrette
« Un regard enveloppant, une compassion semble sans bornes pour ses personnages. Des histoires qu'elle dirige avec un effacement qui lui a souvent valu d'être comparée à Tchékov. Munro s'est fait une spécialité de documenter, sans jamais forcer le trait, les faillites les plus intimes avec une précision quai «chirurgicale».»
Christian Desmeules - Le Devoir
« La grande force d'Alice Munro est de montrer l'implacable du temps qui passe, de la souffrance, de la maladie, des deuils. »
Jean Fugère - Pourquoi pas dimanche / Radio-Canada
« Quand on parle d’Alice Munro, même les superlatifs nous manquent. Il ne nous reste qu’une gratitude incrédule pour le privilège de pouvoir lire un tel auteur. »The Gazette