Au sortir de l’adolescence, Jeanne vit un coup de foudre. Non pas pour un homme, non pas une de ces banales histoires de cœur, mais un éblouissement, un embrasement au contact d’un être radieux, Marianne.
C’est pourtant bien loin d’elle, dans un univers de creux, de bois et de hauteurs, que Jeanne choisira de passer sa vie. Entre le village et la montagne, entre l’amour de Victor et la colère de Paul, entre la souffrance de Gabrielle et la vitalité inépuisable de la forêt. Et c’est le souvenir de Marianne qui, comme un mystérieux flambeau, lui permettra d’éclairer le chemin de ceux qui partagent sa vie, qui lui donnera la force de mettre un baume sur leurs blessures, malgré l’infinie capacité du monde à inventer des façons de nous atteindre droit au cœur, comme autant de balles perdues.
À la fois œuvre de poète et de romancière accomplie, La Nuit entière offre des personnages admirablement dessinés, un récit étonnant. Enfin, surtout, une extraordinaire intelligence du cœur et du verbe.
Ce que la presse en dit
« Plein de fureur et de lumière. La Nuit entière raconte
les destins tragiques, mais pas désespérés, de personnages qui se sont
croisés dans la solitude d’un paysage qui les domine. Écrit dans une
langue magnifique, tendu d’un mystère qui ne se résoudra qu’aux
dernières lignes, ce deuxième roman de Christiane Frenette est une
expérience aussi troublante qu’inoubliable. »
Marie-Claude Fortin, Voir