Christiane Frenette est née à Québec en 1954. Elle est titulaire d’une maîtrise en littérature québécoise de l’Université Laval. Poète, romancière et nouvelliste, elle enseigne la littérature au Collège de Lévis-Lauzon. Pour l’écriture de son premier roman La Terre ferme, elle a obtenu d'emblée le prix du Prix du Gouverneur général du Canada en 1998.
À propos de Après la nuit rouge
Après la nuit rouge, le dernier roman que vient de faire paraître Christiane Frenette succède à un recueil de nouvelles particulièrement réussi, Celle qui marche sur du verre. Dans l’un et l’autre cas, Christiane Frenette réussit à esquisser le drame intérieur des personnages qu’elle met en scène avec autant de retenue que d’intensité. En quelques traits, elle brosse l’essentiel d’une situation (ici la perte de mémoire, d’identité, et l’inévitable quête qui s’ensuit), donne des personnages les caractéristiques indispensables à la saisie du drame qui les habite, et ce, avec une grande justesse. La romancière, comme dans son roman précédent, La Nuit entière, occupe d’avantage l’espace du silence, du non-dit, et l’une des forces de son écriture est d’épouser au plus près le point de vue narratif des personnages, le trouble qui les habite, de traduire le sentiment de déperdition qui leur colle à la peau et qui n’est jamais nommé. Sentiment de déperdition ici accentué par l’entrecroisement des points de vue narratifs, des trames et des destins, des époques et des lieus qui ne cessent de ramener les personnages à eux-mêmes, à leur propre quête à jamais inassouvie.
«Il y a tant de manières de dire les choses», pensera Lou lorsque l’occasion lui sera offerte une nouvelle fois de tout recommencer, d’échapper à nouveau à l’inéluctable, tout en sachant toute fuite vaine. Tôt ou tard, il faudra revenir, se souvenir. Après la nuit rouge repose sur une grande maîtrise de l’écriture, entièrement mise au service du dévoilement, de l’atmosphère qui enveloppe les personnages. Un roman qui mérite d’être lu et relu.
Jean-Paul Beaumier, Nuit Blanche
À propos de Celle qui marche sur du verre
Avec le regard sensible et tendre qu’elle porte sur ses semblables dans ses œuvres de fiction, de même que par son écriture souple, puissante et imagée, Christiane Frenette se situe sans doute parmi les meilleurs écrivains québécois, toutes époques confondues.
Benny Vigneault, Le Soleil
D’une densité rare, marqué par une esthétique impressionniste et elliptique, l’unité essentielle de ce recueil vient de l’amour que l’auteur a pour les mots.
Suzanne Gigère, La Presse
À propos de La Nuit entière
Il y a un charme mystérieux dans l’écriture de Christiane Frenette. […] Une obsession qui donne au roman un véritable suspense existentiel.
Jean Fugère, Le Journal de Montréal
Si l’on compare Frenette à Anne Hébert, ce n’est pas seulement pour ce double statut de poète et de romancière. C’est aussi pour cette écriture poétique, ces images polies amoureusement, ce contraste entre la douleur de l’écriture et la fureur qu’elle tente de décrire.
Marie-Claude Fortin, Voir
À propos de La Terre ferme
Il fallait la sensibilité et le talent d’une poète comme Christiane Frenette pour réussir à traduire avec une telle puissance d’évocation le mal de vivre que chacun porte au plus profond de soi.
Chantal Turcotte, Zone
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