Édouard est dans le pétrin. Influencé par un groupe de faux amis et par les discours ambiants sur les réseaux, il a commis un crime haineux et doit maintenant faire face aux conséquences de ses actes. Heureusement pour lui, le procureur en charge de son cas se montre clément : s’il peut démontrer qu’il comprend la gravité de ce qu’il a fait, qu’il a appris quelque chose de ce bourbier, il peut encore s’en tirer avec des travaux communautaires et éviter un séjour en centre jeunesse.
Accompagné de son beau-père Lorenzo, petit-fils d’immigrants italiens, Édouard remonte la généalogie familiale jusqu’aux premiers jours du fascisme, dans une Europe qui s’apprête à être mise sens dessus dessous par un certain Benito Mussolini... C’est que l’arrière-grand-père de Lorenzo, Luigi, était aux premières loges de l’ascension du tout premier fasciste, de la marche sur Rome à la Seconde Guerre mondiale, en passant par la fraternisation du dictateur avec son homologue allemand, Adolf Hitler.
D’abord un peu réticent à l’exercice, l’adolescent se laissera bientôt prendre au jeu. Il comprendra comment des personnes comme Mussolini parviennent à soulever les foules et à gagner des partisans… sans pour autant que cela signifie qu’ils détiennent la vérité.