Il y avait parmi les Innus plusieurs Mathieu Mestokosho, des hommes magistraux, et autant de vieilles femmes parlantes, savantes et souriantes. Fut sauvé ce qui fut sauvé. Ils sont morts et elles sont parties. Mais il en reste quelque chose, une philosophie, des chansons, des sons, de la poésie.
En 1970, jeune anthropologue, Serge Bouchard recueillait les propos de Mathieu Mestokosho, chasseur montagnais de la Minganie et du Labrador, décédé en 1980, presque centenaire.
« Véritable retour dans le temps, les récits autobiographiques de Mathieu Mestokosho sont des épisodes de vie en rapport direct avec la nature nourricière, le sens de la communauté, la notion de partage et ces rites oubliés issus des grands espaces de neige. »
Pascal Huot, Cap-aux-Diamants
« Un formidable retour aux sources, consigné avant que cet univers traditionnel qu’évoque le vieux et sage chasseur innu ne soit balayé par une "immense faillite". Mathieu Mestokosho n’est plus. Reste sa voix. »
Armelle Datin, Nuit blanche
« L’homme moderne trouvera dans [ce livre] matière à renouer avec ses origines, et une occasion de se réconcilier avec un humanisme autochtone qui fait cruellement défaut dans notre monde contemporain. »
Le Libraire