Août 1925. Ovila Barzac, treize ans, quitte sa France natale pour rejoindre le Congo et y commencer une nouvelle vie. À la suite du décès de sa mère, on l’y envoie rejoindre son père, qui travaille depuis des années comme administrateur dans la colonie française. Ovila n’a de lui que de vagues souvenirs.
C’est donc seul qu’il débarque dans le port de Brazzaville, où un Canadien du nom de Benjamin Lavoie (Pistolero) le prend sous son aile. Il aidera le garçon à gagner Bangui, ville nichée au cœur de l’Afrique-Équatoriale française. Se joindront au voyage un écrivain, un documentariste et, surtout, une jeune Congolaise avec qui Ovila se liera d’amitié. Ensemble, ils s’engageront sur les eaux de l’Oubangui pour un long périple au terme duquel Ovila retrouvera enfin ce père qu’il connaît à peine.
En cours de route, c’est un univers complètement nouveau que découvrira Ovila avec bonheur. Mais de terribles secrets se cachent au creux de la jungle congolaise, des secrets qu’il ne pourra pas longtemps ignorer.
Après avoir plongé le lecteur dans l’effervescence de la révolution mexicaine avec Pistolero, au cœur des tranchées de Diên Biên Phu avec Indochine et dans l’horreur de la Seconde Guerre mondiale avec Plutonium, Camille Bouchard nous transporte cette fois en pleine Afrique coloniale et montre, dans le style vif et ferme qui le caractérise, l’oppression cruelle d’un peuple par un autre.