Alors que le cinéma américain continue d’accroître sa domination sur les marchés internationaux, le Québec résiste d’une manière étonnante. En effet, en 2004, les films québécois s’accaparaient 14% du marché local, performance remarquable qui constitue une véritable exception à l’échelle occidentale.
Dans cette introduction-synthèse, Marcel Jean aborde l’industrie cinématographique à partir des films qui en sont issus, et privilégie donc les auteurs par rapport aux producteurs et aux administrateurs. Précisons que Le Cinéma québécois est, comme son titre l’indique, un essai sur le cinéma québécois et non sur le cinéma au Québec. Cet ouvrage traite essentiellement de l’esthétique, de la thématique et, parfois, de la réception publique et critique des films.