Charlotte n’accompagnera pas Julien dans le voyage en Afrique qu’ils avaient pourtant depuis longtemps planifié. Elle préfère se réfugier dans une petite maison au bord d’une rivière, où personne, ni sa famille ni ses amis, qui la croient partie pour plusieurs mois, ne risque de la tirer de son isolement. Mais Charlotte vit difficilement en l’absence de Julien dont elle n'a reçu aucune nouvelle. Commence alors pour elle une descente aux enfers, son délire éthylique l'amenant à imaginer le pire et à se mettre elle-même dans des situations délicates.
Ce roman se lit comme un véritable suspense. L’écriture éblouissante de Francine D’Amour atteint ici un sommet, et les monologues de Charlotte sont empreints d’une angoisse qui n’exclut pas l’autodérision.
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